La nuit m’entoure avec la peur et ses vautours.
Je sens leur souffle sur mon visage, leurs doigts acérés sur ma peau.
Le poids de ma détresse fait basculer mes pensées dans le néant.
Les cris atroces de mon esprit m’assourdissent et je n’entends plus
Le battement de mon cœur presque inexistant.
Quelque chose me guette dans ce chemin dans lequel je m’avance.
L’inconnu vient à ma rencontre pour me guider vers ma perdition.
Plus rien ne peut me retenir
Il n’y a plus aucune raison de sourire.
Comme une étoile mourante, mon cœur explose et mes émotions s’exposent.
Mon âme noire sera réclamée par celui qui reprend le temps.
Je guette le moment ou j’entendrais le son de ses pas.
Le moment où je ne verrai que les derniers temps.
Les saisons grisâtres de ma vie passent et s’effacent
En laissant derrière elles, une impression amère.
Ce goût malfaisant pour la torture m’enivre
L’humour diabolique de mon esprit me donne ce sentiment exécrable
Que je ne cesse d’ignorer pour pouvoir garder ma sanité.
À tout jamais changé, continuellement blessé
Je cris pour que l’on me sauve de moi-même
Je pleure pour que l’on m’achève.
Ainsi je peux oublier que plus personne n’est présent
Pour me sortir de mes rêves déments.
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